12.2.07

Psychologie de l'antilibéralisme et ségolisme démagogique appliqué

Il y a matière à réflexion dans cet article de Georges Lane : Les anti-libéraux ? Rien de nouveau..., qui expose les thèses de Mises quant aux racines psychologiques de l'antilibéralisme.

Si je résume, aux sources de l'antilibéralisme on trouve deux sentiments très partagés et très communs :
  • le ressentiment, la jalousie sociale : "il n'est pas juste que d'autres soient mieux que moi, je préfèrerais largement que tout le monde soit dans la misère, au moins il n'y aurait pas d'inégalité sociale entre les hommes".
  • le fantasme névrotique, conséquence sans doute d'un échec personnel, d'une insatisfaction, d'une ambition déçue, qui pousse l'antilibéral à se réfugier dans un "monde meilleur", qui dans son cas ne sera pas celui de la religion, ou du rêve poétique, ou de l'Art, mais d'un discours politique plus ou moins utopique, peu importe que ce soit l'altermondialisme, le marxisme, le nationalisme, l'écologisme... C'est ainsi que le messianisme marxiste fait miroiter l'utopie d'une société sans classes, d'un pays de Cocagne où tout est abondant, où le travail se fait dans la joie, etc. Les délires d'un Charles Fourier sont du même ordre.
Tout cela serait anodin si les antilibéraux étaient peu nombreux ou s'ils se refusaient, par un reste de lucidité, à passer à l'acte et à mettre en pratique leurs billevesées. Hélas, ils sont au pouvoir depuis bien longtemps, et mettent en oeuvre leur politique en invoquant les prétextes bien connus : intérêt général, cohésion sociale, solidarité, justice sociale, patriotisme économique, développement durable, lutte contre les inégalités, etc.

Il y a quelque temps j'ai tapé sur l'antilibéral Sarko. Je pourrais taper encore plus fort sur l'antilibérale Ségolène, qui dans son discours de dimanche promet le SMIC à 1500 €, la gratuité des soins pour les moins de seize ans et la contraception gratuite pour les femmes de moins de 25 ans ! Encore le fantasme du pays de Cocagne qui ressurgit, car on sait bien que la gratuité n'est jamais gratuite ! Mais c'est tellement facile d'être généreux avec l'argent des autres !

En réalité, un(e) politicien(ne), quel que soit son bord, est par nature et inévitablement antilibéral(e). Pour nous, libéraux, le choix est toujours celui du moins pire, faute de candidat réellement libéral, c'est-à-dire abolitionniste, qui fasse maigrir l'Etat-Moloch en vue de tendre comme un moindre mal vers l'état ultraminimal.

1 commentaire:

georges lane a dit...

Sans oublier, chère Laure, que dès à présent, le SMIC est au-dessus de 1500 euros : cf. mon texte "Le Smic à 1500 euros en 2012 : ignorance ou mensonge" sur http://blog.georgeslane.fr/category/Le-retour-de-la-societe-civile/page/2

Il est précisément de 2064 euros depuis juillet 2006.

Pourquoi, en apparence, est-il inférieur à 1500 euros ?

Précisément, à cause des dépenses obligatoires de sécurité sociale (cotisations obligatoires "employeur" et "employé") qui sont infligées au "smicard" et dont politiques, syndicalistes, voire chefs d'entreprise lui cachent le montant, un montant qui ne fait que croître !

Le parti "socialiste et Royal" soit ignore la réalité, soit ment, soit les deux.
Je pencherai, pour ma part, pour la dernière éventualité.

Internetttement vôtre.